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Accueil - La neuropsychologie en quelques mots

Qu'est-ce que la neuropsychologie ?

La neuropsychologie est la science qui étudie les relations entre le cerveau et les fonctions cognitives (mémoire, attention, raisonnement, capacité d’adaptation, langage, calcul, reconnaissance des objets, etc.).

Le psychologue spécialisé en neuropsychologie est un professionnel de la neuropsychologie parmi d’autres (orthophoniste, ergothérapeute, kinésithérapeute, psychomotricien, médecin, éducateur, etc.). Ses interventions sont centrées sur l’évaluation et la prise en charge des troubles cognitifs et comportementaux.

A titre d’exemple, il n’évalue pas le langage et les capacités de communication (orthophoniste) ou ne propose pas d’aménagements physiques du domicile des personnes en situation de handicap (ergothérapeute). Il est psychologue et utilise donc les connaissances et méthodes de la psychologie (par ex., les tests tels que ceux qui permettent le calcul d’un QI).

Extrait de l’article 3 du 1er chapitre du code de déontologie des psychologues :
«La mission fondamentale du psychologue est de faire reconnaître
et respecter la personne dans sa dimension psychique »

Le titre de psychologue est protégé par la loi. Ne peuvent en faire usage que les personnes détentrices d’un Master en psychologie (Bac +5). Les spécialisations en psychologie ne sont pas officiellement reconnues mais le parcours universitaire et professionnel d’un psychologue le destine à intervenir dans certains domaines d’activités.

Le neuropsychologue est un psychologue qui s’est spécialisé en neuropsychologie. Ses compétences s’exercent dans l’évaluation et la prise en charge des personnes qui sont victimes de pathologies qui affectent leur fonctionnement cérébral. Ces pathologies sont très nombreuses mais chez l’adulte, elles correspondent principalement:

  • aux maladies neurodégénératives (Maladie d’Alzheimer et troubles apparentés)
  • aux maladies neuro-inflammatoires (Sclérose En Plaques)
  • à la cérébro-lésion (Traumatismes crâniens, Accidents Vasculaires Cérébraux, Anoxie, Tumeurs cérébrales, etc.)

A la suite de ces maladies, la personne perd fréquemment certaines de ses capacités cognitives et son comportement change. Il est alors important de pratiquer un examen cognitif car les répercussions sur la vie de la personne peuvent être multiples et la placer dans une situation de handicap souvent invisible pour elle même et son entourage.

Par exemple, des troubles attentionnels et exécutifs (incapacité à s’adapter) peuvent rendre la conduite automobile dangereuse. Des déficits cognitifs globaux ou même légers peuvent rendre une personne incapable de poursuivre normalement ses activités de vie quotidienne et même professionnelles.

Les erreurs qu’elle peut se mettre à faire suite à ses troubles sont vus par l’entourage comme un manque de compétences, de la fainéantise… mais pas comme des difficultés involontaires !

Un bilan cognitif pratiqué par un professionnel compétent en neuropsychologie permet de montrer qu’elles ont en fait une cause cérébrale.

Souvent, la personne elle-même ne perçoit pas ces problèmes cognitifs, notamment dans les maladies neurodégénératives à un stade avancé (Maladie d'Alzeihmer). Dans ce cas, cela peut être le conjoint, un enfant, le médecin traitant ou le neurologue, qui adresse la personne pour un bilan cognitif.

Dans certains cas, et selon le type de troubles cognitifs et leur gravité, il est possible de proposer une rééducation.

Il est préférable de parler de prise en charge au sens large car en réalité, il y a peu de troubles cognitifs pour lesquels on peut avoir un objectif de restauration des capacités antérieures. Par exemple, il n’est pas possible de réentrainer la mémoire épisodique ou mémoire à long terme (se souvenir des faits récents, apprendre de nouvelles informations). Les exercices qui visent à s’entraîner à mémoriser des listes d’informations n’ont pas démontré d’efficacité sur le plan scientifique.

Il est par contre possible d'apprendre à la personne prise en charge comment contourner ses difficultés et adapter son environnement à ses capacités cognitives résiduelles. Cela peut être par l'intermédiaire de la mise en place de carnet de mémoire, l'utilisation de techniques d'apprentissage spécifiques, mais aussi via la formation et l'accompagnement des personnes de l'entourage dans une démarche de soutien au quotidien.

L'objectif est de permettre à la personne de vivre de la manière la plus indépendante possible.